Au fil de mes flâneries
C'est étrange d'être dans ce pays, dans ces rues. J'ai l'impression de me promener dans un film américain en 3D et en VF. L'architecture de la ville est tellement différente de nos villes européennes (même si on dit que Montréal a un côté très européen. Mais pour moi qui met pour la première fois les pieds en Amérique du Nord, c'est l'autre côté que je vois davantage), mais tout est écrit en français, les commerçants comprennent quand on leur parle français (dans l'autre sens, c'est pas toujours le cas...). Il y a même des campagnes de sensibilisation à l'usage du français dans le métro.
De mes premières flâneries dans les rues, ce qui m'a étonnée, c'est l'utilisation de l'espace urbain. Les rues me semblent plus larges, surtout les trottoirs. Il y a souvent un espace entre le public (la rue) et le privé (la maison) : un jardin, une terrasse... Espace souvent occupé par les escaliers devant lesquels je ne cesse de m'émerveiller.
Autre chose qui m'a frappée, c'est le nombre de panneaux qu'il y a à chaque croisement : les noms des rues, bien sûr, mais aussi le sens de circulation, des panneaux pour les piétons....
Bon, allez, j'y vais, à grands pas (où je vais ? : au lit ! une journée à marcher dehors, ça crève !)