Le fil de Marie
On dit d'internet que c'est une toile, mais pour moi, c'est plutôt une pelote : on saisit un fil et on tire, on tire et à la fin, toute la pelote est défaite et c'est le gros bazar, et on a en perdu le fil ! Je ne sais pas si ça vous fait ça, mais moi, je vais sur un blog, clique sur un lien, puis un autre, puis... Puis panique, j’ai l’impression de me noyer dans ma pelote alors je ferme subitement toutes les fenêtres ! Mais, là, je suis tombée sur une fenêtre avec de si belles choses que je n’ai eu qu’une envie : la garder grande ouverte. C’était la fenêtre de Marie.
De fil en aiguille, je comprends que Marie vit à Montréal ; ici même où je traîne mes kickers depuis bientôt une semaine ! Je découvre alors que j’ai marché, sans le savoir, sur ses traces (mais pas sur ses pieds !) , ai été amusée / fascinée par les mêmes choses (les masques de Jungen, la construction en tiroirs exposée aux Beaux-Arts…) et qu’elle aussi voit des drôles de trombines dans les choses qui nous entourent.
Elle me donne même des adresses pour compléter ma visite couturière de Montréal. Il ne me reste maintenant plus qu’à suivre le fil de Marie rue Sainte-Catherine… J'espère être tout aussi irraisonnable qu'elle...